Stop à la violence envers les femmes !
Le Cameroun se joint au reste du monde chaque 25 Novembre pour militer en faveur de l’élimination des violences faites aux femmes.
La Déclaration sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes a été adoptée par l’Assemblée Générale des Nations Unies le 20 Décembre 1993, et ce n’est qu’en 1999 à travers la résolution 54/134, que le 25 Novembre fut proclamée Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.
Cette journée intervient dans un contexte où le respect des droits de l’homme et la promotion de l’égalité des genres sont devenus une priorité pour les gouvernements, les organisations internationales et les organisations non gouvernementales partout dans le monde. Selon ONU Femmes, la violence envers les femmes est aussi une forme de violation des droits de l’homme qui résulte de la discrimination tant dans le droit que dans les faits, ainsi que de la persistance d’inégalités entre hommes et femmes.
Selon les Nations Unies, 70 % de femmes dans le monde sont victimes de violences au cours de leur vie. Le son de cloche est sensiblement pareil pour l’agence internationale de la presse qui relève dans un rapport qu’au Cameroun, 52 % des femmes ont subi des violences conjugales, 53% des violences depuis l’âge de 15 ans, 30.8% des violences sexuelles, 24% des adolescentes ont subi le repassage des seins et 1.4 % ont été victimes de mutilations génitales féminines. L’année dernière a été l’occasion pour le ministère de la promotion de la femme et de famille de marquer cette célébration en adressant tout particulièrement les mariages précoces autour des conférences, des campagnes de sensibilisation sous le thème « de la paix à la maison, à la paix dans le monde : une éducation sûre pour tous ! ». Plusieurs associations assistent les femmes victimes de violences au Cameroun. Comme l’ALVF (association de lutte contre les violences faites aux femmes), l’ACAFEJ (association camerounaise des femmes juristes)…
Source :http://www.pressenza.com/fr/2014/10/cameroun-les-violences-aux-filles-resistent-aux-temps/