La journée internationale de lutte contre les Mutilations Génitales.
Afin de sensibiliser la population mondiale, la première journée internationale de lutte contre les mutilations génitales féminines a été instaurée le 6 février 2006.
Dans la résolution 2003/28 la sous-commission des nations unies de la promotion et de la protection des droits de l’homme a engagé l’assemblé générale des Nations unies à proclamer le 6 février journée internationale pour l’élimination des mutilations génitales et de toutes autres pratiques traditionnelles nocives pour la santé des femmes et des fillettes. Cette journée est célébrée désormais chaque année par la communauté internationale à travers des sensibilisations, des discussions éducatives, projections de films suivis de débat, des programmes radio et assistance médicales et psychologiques aux victimes.
Les statistiques de l’OMS révèle entre120 et 140 millions de femmes dans 29 pays en Afrique et au moyen orient sont aujourd’hui mutilés : le pourcentage de femmes ayant subi une mutilation génitales dépassant les 85% dans certains pays comme la somalie, la Guinée l’Egypte ou encore le Mali. Au Cameroun on compte à peu près 20% de femmes.
Parlant des mutilations génitales féminines, il s’agit d’une pratique qui englobe l’ablation partielle ou totale du clitoris et des petites lèvres, avec ou sans excision des grandes lèvres. Les femmes sont pour la plupart mutilées entre l’âge de 5 à 15 ans pour des raisons de convenances et d’intégrations sociales religieuses et/ou culturelles. En plus de causer une douleur intense et des traumatismes psychologiques, les mutilations génitales ont de graves conséquences sanitaires à court et à long terme. Il est donc important de s’engager comme un seul homme pour bannir cette pratique préjudiciable à la société toute entière.
Source : www.unv.org.