Journée mondiale de lutte contre le paludisme : Célébrons les acteurs qui sont au front !

Au moment où la Covid-19 ne cesse de faire des ravages dans le monde entier, on pourrait être tenté d’oublier le Paludisme, qui continue de faire des ravages en Afrique. Le 24 Avril de chaque année est une occasion de mettre en accent sur ce tueur silencieux et d'apprécier tous les efforts qui sont fournis pour faire face à cette pandémie.

Si on s’en tientaux données publiées par le site de l’UNICEF, toutes les 30 secondes, un enfant meurt du paludisme quelque part dans le monde. Chaque année, cette maladie contamine de 350 à 500 millions de personnes et en tue un million, surtout des enfants en Afrique. C’est en Afrique qu’on enregistre 90% des décès dus au paludisme, et cette maladie est responsable d’environ un cinquième de la mortalité infantile. La date du 25 Avril est celle arrêtée par l’OMS pour la célébration de la Journée Mondiale de la Lutte contre le Paludisme ; un moment aussi de rendre un hommage à ceux qui se battent jours et nuits pour que soit éradiquée cette pandémie.  Des organisations de la société civile, au gouvernement en passant par les personnels de santé, des stratégies se multiplient au jour le jour bien que les avancées en matière de recherche de traitement pour l’éradication de la maladie restent encore un grand combat.

 « Chaque jour,on peut se rendre compte que des chercheurs tant sur le plan national, qu’international, proposent des alternatives pour palier à la pandémie. On peut noter une amélioration au niveau des molécules relatives au traitement du palu telles que l'Artesunat qui est aujourd’hui, la molécule utilisée pour le traitement des cas  graves ; dans le cadre des visites à domicile il est très souvent réalisé le  traitement préventif intermittent pour les femmes enceintes et pour les enfants de 0-5, le traitement est devenu gratuit , il faut aussi dire tout traitement est adapté à la bourse du patient » nous signale Olivier Oumarou, Technicien supérieur de santé au Centre Médical Social de l’Université de N’Gaoundéré.

Dans le même sillage, Les ONGs telles que l'Association Camerounaise pour le Marketing Social multiplient les efforts à travers des activités comme les campagnes de dépistage, distributions des moustiquaires imprégnées à longue durée d'imprégnation (MILDA)

Duchel Chimi