Dans les notes de Marion FBI

Quitté un groupe et faire une carrière solo pour se démarquer n’est pas chose facile, mais ce pari, Etoundi Landry Marion l’a relevé et s’en sort plutôt bien.

«  Ça n’a pas de sens », un titre avec un mélange de mélodies entre le rock, la Pop et nos rythmes locaux tourne désormais en boucle sur la plupart des chaines camerounaises. En plus du rythme, la chorégraphie y est aussi atypique.  Il allie à la fois les huttes de nos grands-mères et les pas de danses des crew de Rnb pour un rendu qui donne envie non seulement, de chanter et danser, mais aussi, de regarder. Un travail d’équipe qu’il a commencé au sein de son groupe FBI formé en 2006. En 2014, Marion décide de déployer ses ailes de manière solitaire, il garde le sigle FBI (Fashion Boy Ignition) pour marquer cette trace qui fait partie de son histoire. Le titre « ça n’a pas de sens » met en relief la jalousie des uns qui, au lieu d’encourager leurs semblables, préfèrent faire mourir leurs rêves. Même s’il commence à peine la promotion de ce titre en compagnie de son manager Master Yvo, il a déjà dans ses partitions le titre de son prochain single annoncé pour ce mois d’Août. « Boko Haram » est le prochain titre qui viendra exprimer son ras-le-bol de la situation  d’insécurité dans le septentrion. Un langage cru et parfois dur, mais qui est la seule manière qu’il a trouvé pour dire ce qu’il a sous le cœur.

Bercé par les mélodies des musiciens tels que Dina Bell, Lady ponce, Mado love, Salatiel, etc, il réussit à tirer son épingle du jeu  en produisant un single en featuring avec Molare « Nyanga Posey » en fin 2015. Bien entouré de son manager, ses arrangeurs et ses danseurs, il a tous les atouts pour briller. Et comme il le dit très souvent «  le travail, la persévérance et la foi sont mes règles de vie ».



Vanessa Ngono

Etudiante en master II à l'université de Yaoundé I