Ces nouveaux métiers de la toile

Le monde digital connait une expansion sans pareil avec l’arrivée de l’Android en 2007. Ceci a favorisé la naissance de nouveaux métiers de la toile. Du blogging au community management en passant par le métier de social manager à celui de Web Analyst, il existe aujourd’hui environ 80 métiers en rapport avec internet pourtant, certains restent moins connus que d’autres.

Le Community Management

Le Community Management est surement le métier digital le plus en vogue au Cameroun, il est  pratiqué par un Community Manager communément appelé CM.

Lydia Freida est une jeune CM camerounaise, à 29 ans.Elle exerce ce métier en tant que professionnelle depuis près de deux ans. Sa mission quotidienne est d’assurer la visibilité et l’image de l’entreprise pour laquelle elle travaille sur les réseaux sociaux. Ainsi, elle administre et anime sa communauté.Elle se charge  aussi de l’interaction entre l’entreprise et cette communauté sur les réseaux sociaux.

Ce métier de plus en plus indispensable pour les entreprises et même pour les particuliers, est ouvert à tout le monde à condition d’être un passionné des réseaux sociaux. Au Cameroun les formations en CM sont encore rares, les écoles ne proposent pas ses cursus. Toutefois, il existe des agences de formation comme H.CM qui offrent des formations courtes à temps partielle dans le domaine.

Le blogging

Le blogging aussi à la côte, au point où toute une association a été créée pour règlementer sa pratique. Dénommée Association des Bloggeurs du Cameroun, l’organisation prend en charge les professionnels du domaine ainsi que les jeunes passionnés qui ambitionnent de lancer dans l’activité et devenir des bloggeurs.

Le travail du bloggeur consiste à gérer un blog. Semblable à un site internet, un blog est une page personnelle ou d’entreprise comportant des avis, des liens ou chroniques. Le bloggueur est donc chargé de créer du contenu sous forme de texte, de vidéo, de photo, de son ou d’image. Loin d’être une activité passagère, le blogging peut être un travail à plein temps qui à la longue génère un revenu considérable.

À côté de ces métiers plus connus, il existe d’autres qui commencent à émerger peu à peu. C’est le cas du Growth hacker ou encore hackeur de croissance qui n’a plus rien à voir avec la définition  classique qu’on connait du hackeur. La fonction du Growth hacker est à la limite entre le marketing digital et le data management. Son rôle est de tester et de comparer différentes méthodes pour obtenir plus d’audience et générer de la croissance pour une entreprise. Le profil du hackeur de croissance est plutôt technique (du type développeur). Sa compétence est recherchée essentiellement par les start-up.

Aussi bien actif dans la gestion des démarches digitales des entreprises, le Web analyst a pour mission d’analyser tout ce qui se passe sur le site internet de l’entreprise : les visiteurs, ce qu’ils viennent chercher et comment ils y sont arrivés. Ainsi, il doit analyser les résultats de l’audience web et mobile en définissant des indicateurs clés en fonction de la stratégie de l’entreprise.

La fonction de Web analyst s’apparente en quelques points à celui du SEO Manager dont le rôle est d’optimiser la visibilité et le trafic d’un site internet. Par les techniques de ?référencement naturel, le SEO Manager se bat pour que les publications d’un site ressortent dans les meilleures places.

Ces métiers sont ouverts à tous surtout aux jeunes et ceci indépendamment de la formation de base.

Lire aussi : http://reglo.org/posts/metier-community-management-5515



Vanessa Ngono

Etudiante en master II à l'université de Yaoundé I