Les petits métiers de la CAN
Alors que la compétition est en cours, hors des terrains, elle offre de multiples opportunités pour les jeunes.
Du 9 janvier au 6 février, le Cameroun abrite la 33eme édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Les grandes entreprises ne sont pas les seules à profiter des opportunités qu’elle apporte. Pour certains jeunes, la CAN est l’occasion de lancer de petits métiers saisonniers. Comme Lucie ,19 ans, Etudiante à l’université de Yaoundé I. Elle a réalisé un chiffre d’affaire d’environ 100 00Fcfa au bout de la première semaine de la compétition. Elle profite de l’espace acquis par sa tante dans un village pour vendre des gadgets. « Je me suis lancée dans la vente des gadgets aux couleurs des équipes en compétition. Et le moins qu’on puisse dire est qu’aujourd’hui je fais du bénéfice alors que je suis partie de presque rien ».
C’est le même enthousiasme pour Tatiana qui s’est installée dans une fan zone de la ville de Yaoundé pour vendre des plats de bouillon de bœuf « C’est vrai que je vendais déjà depuis mais avec la CAN mes revenus se sont envolés ». Déclare-t-elle. Se lancer à son propre compte ou bosser pour le compte d’une entreprise, les opportunités pendant la CAN ne manquent pas. Au Cameroun, les fan zones, les villages de CAN et les alentours des stades réussissent à drainer de milliers de personnes et offrir à plusieurs des opportunités de lancer une affaire. Gastronomie, vente de gadgets, vente de cache-nez etc. Il y a de la place pour tous.
Avant le début de la CAN, un document regroupant des opportunités d’affaires et d’emploi pendant la compétition avait été publié. Le livret rédigé par trois entreprises (Meviance Plc, EasyGroup et The Netwoker Rp) présente 50 idées de business exploitables pour aider les Camerounais à mener des activités économiques. Le gouvernement espère générer près de 1 000 milliards de FCFA durant l’évènement, à travers des milliers d’opportunités à saisir.
Vanessa Ngono
