VIH : J’ai eu un rapport sexuel à risque la veille que faire en cas de doute ?
Une immunisation est nécessaire en cas de risque de contamination.
Landry, 23 ans, a vécu le martyr il y’a quelques mois après avoir entretenu un rapport sexuel avec une PVVIH. Au moment où se retirer, il s’est rendu compte que son préservatif s’était éclaté. « Paniqué, j’ai contacté un ami qui m’a demandé de me rendre le plus tôt dans un hôpital pour expliquer mon problème ». Déclare l’étudiant.
Selon Mme Annette Hermine Grâce Sela, Accompagnatrice Psychosociale VIH à l’hôpital Adlucem de Bonamoussadi/Douala, « Le virus s’il s’est infiltré, se trouve durant les premières heures après le rapport sexuel à risque dans des parties du corps accessibles aux antirétroviraux. Après deux jours, le virus peut se loger dans des endroits et des cellules difficilement accessibles aux médicaments et il ne peut plus être éradiqué ». De ce fait, après le rapport sexuel à risque, la démarche à suivre est la suivante :
- Se rendre immédiatement dans la formation sanitaire la plus proche pour bénéficier d’une prophylaxie post-exposition, c’est-à-dire une sorte d’immunisation faite après le risque ;
- Une fois au centre, tu es soumis au test du VIH pour connaitre ton statut avant l’exposition.
- Si le test est négatif, le médecin prescrit un traitement de post-exposition (TPE). Une trithérapie de quatre semaines qui doit être débutée dès que possible après l’exposition : dans les 4h, pas après les 48 h suivant le rapport sexuel à risque.
- Un counseling est également fait pour te préparer au traitement et ses éventuels effets secondaires.
- Après ce mois de traitement, il est demandé au patient de faire un test de VIH et de le reconfirmer trois mois après pour être plus rassuré.
Réalisé par Franck Jaures Nkoyo avec l’expertise de Mme Annette Hermine Grâce Sela, Accompagnatrice Psychosociale VIH à l’hôpital Adlucem de Bonamoussadi/Douala :
