Vers une génération sans SIDA, de la mère à l’enfant
La lutte que mènent les organismes contre le VIH parmi les enfants consiste à faire en sorte que ni l’âge, ni la pauvreté, ni l’inégalité des sexes, ni l’exclusion sociale ne détermine l’accès aux services de prévention, de traitement et de soins du VIH qui permettent de sauver des vies.
Lorsque nous parlons de mère à l’enfant, c’est juste parce que l’impact de la transmission du VIH de la mère à l’enfant est élevé. Selon le Dr Jose Martines, Coordinateur de l’équipe pour la santé néonatale et du nourrisson du Département de la santé et du développement des enfants et des adolescents de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), l’impact de la transmission de la mère à l’enfant est dévastateur.
Néanmoins, cette tendance devrait pourvoir s’inverser si les partenaires mettent en œuvre une stratégie en quatre volets : prévenir le VIH chez les femmes en âge de procréer ; prévenir les grossesses non désirées chez les femmes séropositives ; prévenir la transmission du virus de la mère à l’enfant ; et fournir des soins et un soutien aux femmes infectées, à leurs bébés ainsi qu’à leurs familles. Il faut aussi que tous les enfants vivant avec le VIH aient accès aux traitements, soins et soutien dont ils ont besoin pour se maintenir en vie et en bonne santé.
Telle est la vision d’une génération sans SIDA, commençant par les enfants et leurs mères. Il s’agit d’un nouvel engagement de grande envergure à l’égard des femmes, des enfants et des familles. C’est un engagement qui se fonde sur les principes des droits de l’homme, en s’appuyant sur les innovations scientifiques et sur la détermination sans faille des organismes en charge de la lutte contre ce fléau afin d’atteindre les « trois zéros » – zéro nouvelle infection, zéro décès et zéro discrimination. Le respect de tous ces engagements nous conduira inévitablement vers une génération sans sida.
Source : http://www.unicef.org