Sanzy Viany nous parle de contraception et…
La star nous ouvre ses portes, de retour au Cameroun pour la promotion de son nouvel album « Ossu ».
Parles-nous d’ « OSSU »
« Ossu » c’est mon nouveau bébé, un album de 13 titres, dix en entier, un en acapella et deux en version instrumentale.
Ossu comme avancer
Le thème général d’Ossu, c’est aller de l’avant parce qu’en Eton, Ossu signifie devant et en avant. Dans mon album, c’est être ambitieux sans faire du mal à autrui et toujours avancé malgré les difficultés.
Un album qui raconte une histoire…
La jeunesse camerounaise rencontre beaucoup de problèmes. Tous les jeunes diplômés ne deviennent pas fonctionnaires, puisque ces derniers n’atteignent même pas 20% de la population. Cela peut être frustrant d’avoir des diplômes et ne pas travailler. Et avec Ossu, je viens à ma façon dire qu’il faut toujours garder espoir.
De metek à ossu on garde des titres en Betsi
Je suis une jeune femme éton, plus précisément de la Lékié. Je suis camerounaise et fière de l’être. Dans un prochain album, çà pourrait être le bamiléké. Dans le onzième titre, je rends d’ailleurs hommage à maman Anne Marie Nzié à travers une reprise d’une de ses chansons.
Qu’est-ce qui change entre tes deux albums?
Avec metek, c’était l’étudiante et cinq ans plus tard, c’est une jeune femme aguerrie. Sur le plan artistique, l’univers est plus mature avec l’écriture qui diffère. J’ai osé avec la rythmique en mélangeant le Bikutsi à plusieurs autres genres tels que le rock, l’RNB, l’afro soul, etc. L’équipe a également beaucoup changé. Malheureusement en 2013, mon bassiste et chef d’orchestre est décédé çà a changé beaucoup de choses ; il a fallu qu’il y ait un nouveau chef d’orchestre et un nouveau bassiste. C’était aussi mon ancien manager donc forcément il ya beaucoup de choses qui ont dû changer. Même dans l’orchestre, la diversité des musiciens du style Michel MBARGA, Marcien Owona, Guillaume KING, Phaser et d’autres encore.
Un hommage à Anne-Marie NZIE…
(Sourires) : parce que c’est une maman qui m’a béni en 2012 donc j’ai décidé de l’honorer.
Est-ce que tu as ciblé d’autres villes à part Douala et Yaoundé ?
Mon équipe et moi-même mettons tout en place pour que je fasse déguster Ossu aux populations d’Ebolowa et de Dschang. On hésite encore à Bertoua parce que çà nécessite une grosse logistique. Nous allons également repasser à Yaoundé et Douala l’année prochaine parce qu’on a eu beaucoup de complaintes à cause du prix jugé onéreux.
Une méthode de contraception que tu préfères?
(Sourires) la meilleure, l’abstinence, parce que je pense que quand on s’abstient on a plus de chances de ne rien « choper ». Mais je suis une femme et j’ai un enfant, comme son papa est décédé je préfère prendre mon temps pour me donner à un autre homme. Mais avant d’être maman, j’utilisais le calcul du cycle menstruel et ça marchait bien. Cependant, le préservatif reste le meilleur, après l’abstinence.
Tu connais ton statut sérologique…
Bien sur, enceinte, j’ai fait mon test de dépistage et après j’ai eu à le refaire parce qu’il faut connaitre son statut sérologique pour savoir si on est porteur du virus du VIH/Sida à la fois pour soi-même mais aussi pour les autres.
D’abord prophète chez soi…
Je me suis d’abord focalisée sur le Cameroun: je pense qu’on pèse plus à l’extérieur quand on est porté chez soi mais j’ai un manager en Suisse et c’est lui qui s’occupe de mes activités de ce côté-là.
Combien coûte ton album et où est-il disponible?
L’album coûte 3000frs. Il est disponible à l’institut français de Douala pour ceux qui s’y trouvent et dans les périphériques. Pour Yaoundé, j’ai préféré mettre un numéro de téléphone qui est le 93 40 07 30. Vous demandez mademoiselle Chanese.
Et pour tes fans ceux qui veulent t’écrire…
SanzyViany artiste sur Facebook, sanzyviany@yahoo.fr, je prends toujours mon temps pour répondre à mes fans.