Résumé des œuvres au programme de la classe de Tle

 La covid-19 a largement perturbé le déroulement normal des cours dans les lycées et collèges. De ce fait, les élèves en classe d’examen n’ont plus assez de temps pour se préparer sereinement. Face à cette difficulté, ton site te propose le résumé des œuvres littéraires au programme de la classe de Tle. Il s’agit des œuvres : « Ngum a jemea ou la foi inébranlable de Rudolph Duala Manga Bell » et « Capitale de la douleur ».

  1. « Ngum a jemea ou la foi inébranlable de Rudolph Duala Manga Bell »

Du théâtre à la littérature, Ngum a jemea est une pièce de théâtre écrite au départ en langue Duala, par David Mbanga Eyombwan, en 1979. Une pièce qui revient sur l’histoire jusque-là méconnue du nationaliste Duala Manga Bell, fils de Manga Ndoumbé, roi des Sawa. Plus tard, elle sera traduite en français par le philosophe Camerounais Ebenezer Njoh Mouelle, avec pour titre « Rudolph Duala Manga Bell, martyr du nationalisme ».

La foi inébranlable de Rudolph Duala Manga Bell fait la lumière sur les péripéties du fils du roi Sawa sous l’occupation Allemande. Nationaliste dans l'âme, la pièce souligne le refus du prince Manga de laisser les autorités colonisatrices de Reichstag de s’accaparer de leurs terres. Pour avoir dit "Non", il sera accusé de haute trahison et de rébellion envers les autorités Allemandes. Ce qui laisse découvrir dans la pièce, une succession d’images choquantes.

David Mbanga développe dans son œuvre plusieurs thématiques : nationalisme, trahison, tragédie, corruption, justice, souffrance, amour de sa patrie etc. Des thématiques se rapportant dans leur majorité au regard porté par les colons sur les peuples dits "indigènes".

Jeté en prison, l’œuvre mentionne le décès par pendaison du nationaliste Rudolph, le 08 Août 1914 à Douala. Ces dernières paroles raisonnent encore dans cette pièce de théâtre : « Restez unis et solidaires. C’est le seul moyen de triompher de vos ennemis ».

  1. « Capitale de la douleur »

Capitale de la douleur est le premier recueil de Paul Eluard, poète Français, paru en 1926. A son origine, son titre était « l’art d’être malheureux », avant porter l’actuel intitulé « Capitale de la douleur ». Un titre qui plonge dans l’ambiguïté, l’énigme. S’agit-il de Paris, la capitale française où l’auteur vit ses malheurs ou il faut tout simplement comprendre le titre comme un superlatif de la souffrance ? Dans tous les cas, le titre énigmatique d’Eluard ne doit pas masquer les cris du désarroi qui retentissent à chaque vers de l’œuvre.

Le recueil comprend quatre (04) sections :

  • Réplétion. Elle est composée de trente-cinq poèmes. La plupart sont accompagnés des reproductions des tableaux de Max Ernst, comme l’éléphant de Célèbes ;
  • Mourir de ne pas mourir. Le poète souffre. Il souffre tellement qu’il se meurt de ne pas mourir de la douleur ressentie ;
  • Les petits justes. C’est une section composée seulement de onze poèmes dans lesquels Paul Edouard exprime diverses formes poétiques ;
  • Nouveaux poèmes. Avant d’écrire cette dernière section, l’auteur parcourt le monde, ne souhaitant plus rester dans le couple Gala-Max Ernst, afin de proposer un contenu nouveau, différent.

Vue d’ensemble, chaque section du recueil mêle poèmes anciens et récents, sans souci d’unité formelle.

Résumé proposé par Souleymanou Moussa



Moussa Souleymanou

Souleymanou Moussa, jeune reporter pigiste 100%Jeune à l'Extrême-Nord, ambassadeur Jeune S3