Présidence de la Fecafoot: le coup de sifflet final…
Le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) vient de mettre fin à près d'une décennie de conflits au sein de la fédération camerounaise de football (Fecafoot) à travers une série de décisions qui vont des annulations, aux rejets, en passant par l'acceptation de l'appel des plaignants ; lesquelles permettront aux différents protagonistes de se réconcilier.
Par un communiqué du 15 Janvier 2021 portant annulation des décisions de la FECAFOOT et du Comité National Olympique et Sportif du Cameroun datants de 2018 et 2019; le tribunal arbitral du sport (TAS) a sifflé la fin de la récréation au sein de la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot). Ce coup de sifflet a pour objectif de remettre les choses dans l'ordre et permettre aux différents acteurs en conflit de revenir sur la table des négociations et de réorganiser convenablement la gestion du football avant la prochaine coupe d'Afrique des Nations (CAN) de 2022. Alors que le pays des Lions Indomptables compte organiser la CAN 2022, la fédération en charge de la gestion du football reste jusqu'ici sans dirigeants officiels à cause d'une bataille interne qui oppose depuis longtemps, les partisans de l'ancien président Iya Mohamed actuellement en prison à d'autres protagonistes tels que Tombi Aroko et Seidou Mbombo Njoya qui tous deux ont vu leur élection à la présidence de ladite fédération être annulée sur fond de contestation de la part des autres acteurs du football notamment les présidents de clubs et des ligues régionales. Par ailleurs, notons qu’après de nombreux recours des plaignants, le TAS a jugé bon de remettre les cartes sur la table et d'organiser de nouvelles élections à la présidence de cette fédération; mais ceci en laissant le soin à l’équipe dirigeante actuelle de gérer provisoirement les affaires jusqu'à la tenue des élections.
Il est à noter que le conflit et le désordre actuel observé au sein de la FECAFOOT est dû à des griefs tels que les malversations financières, la corruption et la mauvaise organisation interne, car comment comprendre qu'une grande nation de foot comme le Cameroun n'ait pas de championnat local ; au regard des talents qui ont émergé dans ce pays par le passé, sans oublier les infrastructures sportives d'envergure dont le pays dispose aujourd’hui ?