Le harcèlement 2.0 : une nouvelle forme de violence sexuelle
Avec internet et les réseaux sociaux, qui sont des relais à vitesse « grand G » de toutes sortes d’informations, le harcèlement entre pairs est devenu monnaie courante chez les jeunes.
Avec les TIC, le harcèlement n’a plus de limites. Outre l’école il y a Twitter, Facebook, Youtube. Ces réseaux sociaux sont devenus des armes, qui chargées de photos et des publications insultantes peuvent faire autant de ravages que le viol. Le nombre élevé d’internautes sur la toile aide à propager tout genre de fichier personnel (Photo, vidéo). Les filles sont les plus victimes avec les « sextos », et les « nudes » qui se partagent tels des bouts de pain et finissent par se retrouver sur le net au détriment de l’émetteur principal. « J’ai fait une énorme bêtise, j’ai envoyé une photo de moi à mon copain et il partagé à toute l’école » raconte Célestine. « Il m’a fallu tout un trimestre pour m’en remettre. Mes camarades se moquaient de moi dans tous les couloirs. Ils ont cessé de s’acharner sur moi lorsqu’une vidéo des rapports sexuels d’une fille de mon collège a été partagée ».
Une vaste campagne de sensibilisation a d’ailleurs été lancée en France, avec pour slogan « une photo c’est perso, la partager c’est harceler. ». Alors respectons la vie privée des autres car, avec les réseaux sociaux, de bourreau à victime, il n’y a qu’un pas.
Princesse TSENTSO avec l’expertise du Dr Aimé Mbonda, encadreur des jeunes à International Medical Corps