Dépigmentation par injection, quand viennent les conséquences
En plus de présenter de graves répercussions sur la santé comme toutes les autres formes de dépigmentation, celle par injection peut également exposer au VIH/Sida.
Effet de mode ou expression d’un complexe physique, la dépigmentation est en cours de s’ériger comme un critère de beauté. Connu au Cameroun sous l’appellation populaire de «Djansang », cette pratique devenue un problème de santé publique a des conséquences graves sur la santé. Ses conséquences sont encore plus graves lorsqu’elle est pratiquée par les injections.
Quelle que soit la façon dont elle est pratiquée, l’Association Internationale d’Information sur la Dépigmentation Artificielle (AIIDA) relève que, la dépigmentation expose à des multiples maladies de la peau telles que : la gale, l’apparition de dermatoses, les boutons, la dartre. Le vieillissement rapide de la peau, la fragilité des défenses immunitaires ou encore l’hypertension artérielle sont autant de conséquences causées par la dépigmentation. Par ailleurs, sept types de cancers en rapport avec la dépigmentation ont déjà été identifiés dont le plus courant est le cancer de la peau.
Pratiquée par injection, les conséquences de la dépigmentation peuvent être plus dangereuses. Elle expose aux risques de contracter le VIH/Sida lorsque le matériel n’est pas désinfecté ou stérilisé. Lors des cas de dépigmentation, il est commun de réutiliser les aiguilles ou de les partager, aggravant ainsi le risque de contamination.
De plus, les injections peuvent provoquer un arrêt cardiaque entrainant les risques de mort subite. Ceci s’explique par le fait que les produits médicamenteux utilisés tels que les corticoïdes et l’hydroquinone font l’objet d’un détournement de leur usage normal.