Découverte : Laro à l’assaut de la world music

C’est à 11 ans qu’elle s’inscrit à un cours de piano, le souhait de sa mère étant qu’elle devienne choriste. Malheureusement à cause de l’école, la petite Christine est obligée d’interrompre la musique. Cela ne l’empêche pas de chanter de temps en temps dans sa chambre. Plus tard, alors qu’elle est étudiante à l’université de Yaoundé I, elle intègre le club musique en tant que chanteuse. Très vite elle s’impose et anime toutes les soirées culturelles organisées au campus. Agée de 20 ans, Laro commence aussi à prester dans les cabarets en 2010, une expérience qui ne va durer qu’une seule année, mais qui l’aidera à surmonter la peur et le stress de la scène. « Lors de ma première scène, je me souviens avoir eu beaucoup de trac » . Par la suite, ce sont les scènes et les podiums spéciaux qu’elle attaque. Réveillon de la Saint Sylvestre à Mvomeka, cinquantenaire de la réunification du Cameroun, concert coca-cola, ou encore Yafe, voilà quelques spectacles auxquels elle participe. Née d’un métissage ethnique des parents respectivement bassa et ewondo, Laro entame plusieurs collaborations avec de nombreuses artistes : Annie Anzouer, Sanzy viany, Danielle EOG, ou encore Carole bakotto. En plus du piano, cet adepte de l’afro world music joue aussi de la guitare. Riche de ces multiples expériences musicales associé à son talent, Laro se lance alors à la réalisation de son premier album. en 2011, « hmm » son tout premier bébé voit le jour. Elle démontre ainsi son talent à travers 7 titres parmi lesquels « Ma yanga wa (je t’attends), « Don’t give up »(ne jamais abandonner) et « Ngang a Nti » (merci seigneur). « Ce n’est pas seulement en étant vieux qu’on peut faire des bonnes choses, on peut les faire même en étant jeune », affirme t-elle pour justifier son talent. Surtout que le meilleur reste à venir.