Décision : Je fais avec le « préso » ou rien

Le préservatif est mon assurance, c’est ma santé, c’est ma vie alors, pas un pas sans lui !

Les gars qui pensent souvent qu’au moment de passer à l’«acte », les filles sont prêtes à accepter tout n’ont qu’à bien se tenir.

Même si 11000 filles pensent que le préso est une affaire d’hommes, moi je pense d’abord à ma sécurité et c’est mon affaire. D’ailleurs, mon préservatif « Cupid » est toujours là, même dans mon porte-monnaie au cas où. C’est mon meilleur ami, mon confident. Si un gars m’aime vraiment, il fera tout pour que je sois en sécurité et cela passe par l’utilisation du « préso ». Si c’est un vrai gars, c’est même d’abord lui qui doit me le proposer. Un gars sérieux sait que non seulement, çà nous protège tous les deux des IST et du VIH/Sida. Mais aussi, ça me met moi, à l’abri des grossesses précoces et/ou non désirées. Attends ma sœur on te dit que le taux de prévalence du VIH/Sida est de 4,3% et tu blagues ? Non !

Quand un gars m’aborde et qu’il me parle de « full-contact », je sais déjà que celui-là n’est pas un gars sérieux et qu’il ne pense pas à mon avenir. Je tiens à mes études, j’aimerais devenir médecin et pour cela, je ne dois pas blaguer avec ma santé. Alors, préso oblige, c’est ma double protection. 40 millions de préservatifs distribués chaque année par ONUSIDA et c’est toujours ceux âgés entre 15 et 49 ans qui sont les plus infectés ? Et en plus ce sont les gos de 15 à 19 ans qui sont les plus touchées ?

J’ai décidé de prendre les choses en main et ce ne sont pas les endroits pour garder mon préso qui manquent. Dans ma trousse, mon sac, ma salle de bain, à la cuisine, au salon, aucun coin n’ignore mon préso. Et si je veux qu’il soit discret, j’ai la possibilité de le mettre longtemps à l’avance.

Amusement à part, si j’avais le choix, l’abstinence serait vraiment ma seule et véritable barrière pour m’éloigner de tous ces maux. De plus avec l’abstinence, je ferai des économies car zéro IST, zéro Grossesses non désirées, zéro stress.