Dans le monde des logements universitaires

Chaque année, de nombreux étudiants se déplacent dans d’autres villes afin de continuer leurs études universitaires. Cependant, l’enthousiasme et l’excitation qui les animent se transforment très souvent en cauchemar. Problème : se trouver un logement décent situé à proximité du campus.

Le vrai visage des cités universitaires

Si ta chambre est à proximité du campus, tu peux être épargné(e) des tracas liés au taxi, et par conséquent des retards aux cours. Ce qui représente un énorme avantage pour les étudiants de Yaoundé II par exemple. Pas toujours facile d’effectuer le voyage des 17 kilomètres séparant les villes de Soa et Yaoundé. Une navette en cargo ou en bus dont le confort n’est pas véritablement au rendez-vous, et dont le trajet peut se révéler épuisant pour les étudiants, à cause des nombreux embouteillages. Au final, une fatigue inévitable qui empêche de bien suivre les cours. Sans oublier le retour qui est souvent un chemin de croix : manque véhicules de transport en commun pour plus de 20 000 étudiants de cette université. D’où, les nombreux avantages que représente le fait de vivre à proximité du campus.

D’autre part, vivre dans une cité universitaire peut aussi présenter certaines difficultés. Entre éclats de voix et nuisances sonores des voisins de chambres, difficile de trouver un moment de concentration pour réviser ses cours. Autre difficulté majeure, se gérer soi-même. Surtout pour ceux et celles dont c’est la première expérience d’une vie indépendante. Pas facile de gérer ses provisions, l’argent de poche, les tâches ménagères et les factures. Difficile aussi d’être économe, face aux besoins, envies, loisirs et toutes tentations auxquelles tu es exposé(e). Et pour certains, le fait de gouter à la « liberté » pour la première fois peut créer une euphorie pouvant conduire à de nombreuses dérives, susceptibles de leur détourner de ton objectif principal : les études.

Comment détecter les vrais faux agents immobiliers ?

Dans la recherche d’un logement universitaire, il peut être difficile de faire la bonne affaire. Sauf que de plus en plus, un phénomène prend de l’ampleur dans ce secteur : l’apparition des agents immobiliers.

Tout d’abord, la meilleure attitude est de descendre sur le terrain. Au besoin, faire le tour des mini-cités afin de rencontrer personnellement les propriétaires, à défaut, les concierges. Avant tout pourparlers, il est important de jeter un coup d’œil dans la chambre mise en location. Ceci afin de détecter des éventuelles anomalies. Par la suite, il est préférable de négocier directement avec le propriétaire pour éviter toute situation d’arnaque. Aussi, un contrat de bail doit être signé par les deux parties, avec remise des clés du local, après versement de l’argent. Surtout, ne pas payer pour des chambres encore en chantier, ou « sur le point d’être libérées ». Dans le cas où tu sollicites les services d’un agent immobilier, sache que le rôle de ce dernier est uniquement de te faciliter l’acquisition d’un logement universitaire. Tu ne dois en aucun cas, passer d’accord, ni mener de transactions financières avec lui. Ceci doit être fait exclusivement avec le propriétaire du bâtiment.

Pour finir, tu dois savoir qu’il existe des logements universitaires pour toutes les bourses. Ainsi, les prix varient de 10 000 à 25 000 CFA, voire plus, selon les bourses et le confort. Cependant, les problèmes récurrents observés sont liés à la promiscuité, l’étroitesse et l’état de délabrement des chambres.Des cas de vol et de viol sont aussi fréquemment observés dans les mini-cités. Pour plus de précautions, il est préconisé d’enlever les objets tels que les frigos, les bouteilles et plaque à gaz, les téléviseurs, et autres appareils électroniques, lorsque tu es appelé à partir de ta chambre pour un long séjour. Et quand la cité se vide, il n’est pas conseillé pour toi la fille, d’y rester toute seule pendant les périodes de congés.Si tu ne peux pas te déplacer, tu dois strictement observer les règles de sécurité, comme ne pas ouvrir la porte à des inconnus à des heures tardives.

Souscription : comment avoir nue chambre dans une cité universitaire ?

S’agissant des cités universitaires, la procédure commence au moment de ta preinscription.il te suffit de cocher la case qui t’est indiquée à la question qui t’est posée sur la dite fiche. C’est celle de avoir si tu désires avoir une chambre dans la cité universitaire.après avoir coché cette case, il te sera demandé de verser les frais d’hébergement. Ceux ci varient de 5 milles frs CFA pour une personne et 4milles frs CFA pour deux personnes. Cependant, encours d’année académique, il est presque impossible d’avoir une chambre.les 600 chambres du campus de ngoa ékélé par exemple et les 60 chambres de l’école normale supérieure de Yaoundé se révèlent très insuffisantes pour plus de 40 milles étudiants inscrits chaque année. En plus, pour les chambres éventuelles qui se libéreraient pendant l’année, elles sont occupées par des étudiants sélectionnés sur les listes d’attente.la solution ultime demeure alors les minis cités des particuliers. En fonction du confort, les prix varient de 7 milles frs CFA à 25 milles frs cfa.il est primordial de mener la négociation avec le propriétaire réel de la cité, ou encore avec son concierge.la précaution fondamentale à prendre, à fin d’éviter des arnaques, c’est de verser les frais de location, en contrepartie de la remise de la clé de la pièce louée. Bien attendu, il faudra au préalable avoir jeté un coup d’œil, à fin de se rassurer de l’inoccupation de la dite chambre. Aussi, il faut vérifier des éventuelles anomalies ou dégradations qui pourraient causer une grande gêne.



joel Manga

passionné d'écriture, reporter pigiste au magazine 100% Jeune et au site reglo.org.