Can 2013 : Et si on en parle

Bien au contraire. Et on ne saurait le leur reprocher.
Et comment ? La prophétie étant un peu plus claire : Une compétition sans le Cameroun ne vaut pas son pesant d’or. Que voulez vous ? En plus d’être eux-mêmes indomptables, les supporters des lions du Cameroun ont ce privilège de causer directement avec les dieux du football. Un lion reste un lion, même dompté, il est toujours dangereux. Les habitants de Nvog betsi, aux alentours du Zo’o ne me démentiront pas à ce sujet. N’allez surtout pas savoir comment ils font. L’avantage, et pas des moindres, reste la création de l’Université de Yaoundé III, qui forme exclusivement des agrégés en science footballistique. Des thèses obtenues dans cette faculté donnent directement accès aux audiences privées avec les dieux du football.

Dès lors, s’installe alors le jeu de voyage aller retour, sur le chemin du paradis footballistique, où sont décidés et scellés les sorts des uns, et ficelés celui des autres. Ces vérités préétablies s’imposent dans tous les domaines, et à tout le monde. Devant son petit écran, au bureau, entre amis ou au « bégneitariat », le débat, le seul, l’unique revient. Les lions auraient fait mieux à la place de toutes ces équipes. Les faits sont pourtant têtus, on le sait tous. Mais pas dans ce domaine précisément. Sinon, comment expliquer cette alchimie qui voudrait que l’on voit nos « valeureux lions » partout et nulle part en même temps ? Qui des « dieux » ou des « anges » détiennent la vérité ? Face à ce jeu difficile, réservé aux seuls initiés, nous autres profanes nous alignons mécaniquement, et attendons patiemment que la prophétie se réalise. Celle de voir un jour, nos valeureux lions gagner la Can ou la Coupe du monde, même sans avoir été qualifiés. Impossible n’est pas Camerounais.
 



La rédaction

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