U=U : Tout repose sur la mise sous traitement ARV

Armel, étudiant de 24 ans et séropositif vit comme tous les gars de son âge. Bien portant, il fait tout pour garder sa charge virale indétectable grâce au traitement et à une bonne hygiène de vie. « Je respecte tous les conseils et je prends mes médicaments tous les jours à la même heure. Aujourd’hui, je suis heureux de vivre surtout, depuis que j’ai pu partager mon statut avec ma petite amie ». Affirme-t-il, sourire aux lèvres.

La mise sous traitement immédiat 

Selon Madame Bih Britter, Major de l’unité de prise en charge VIH/SIDA (UPEC) à l’Hôpital Catholique Notre Dame de l’Amour de Logpom/Douala, lorsqu’un patient est testé positif au VIH, il est immédiatement référé au service de prise en charge, lequel deviendra une nouvelle famille. Dès le premier contact avec le prestataire de santé, plusieurs conseils lui sont prodigués sur la vie avec le VIH/Sida, l’alimentation, le traitement et l’importance de ce dernier dans sa vie. « Il est très important de dire la vérité au patient sur les conséquences liées à la non prise des ARV ». Déclare Bih Britter.

Le respect scrupuleux des consignes et contrôles réguliers 

A compter du jour où il démarre son traitement antirétroviral, le patient doit respecter scrupuleusement toutes les prescriptions données par son agent de santé. S’il prend bien ses ARV pendant 6 mois, un examen de la charge virale lui est demandé (c’est la quantité de virus VIH présents dans le sang d'une personne séropositive). Lorsque cette charge virale est indétectable, cela signifie que grâce au traitementla quantité de VIH est tellement faible (nombre de copies du virus inférieur à 40) qu’elle ne peut plus être détectée au laboratoire grâce aux techniques actuelles.

Le suivi de routine, même après une charge virale indétectable

Indétectable et Intransmissible voudrait donc dire qu’une personne séropositive, qui a une charge virale indétectable grâce à son traitement, peut avoir des relations sexuelles avec son/sa partenaire sans préservatif et sans aucun risque de transmettre le VIH. Il/elle peut donc aussi avoir des enfants séronégatifs de manière naturelle et donner naissance à des enfants en bonne santé. Toutefois, le patient doit continuer à observer son traitement ainsi qu’une bonne hygiène de vie pour éviter toute remontée de la Charge Virale. Aussi, continuer de se protéger durant les rapports sexuels pour éviter de se réinfecter ou de contracter d’autres IST.

Réalisé par Franck Jaures Nkoyo avec l’expertise de Madame Bih Britter, Major de l’Unité de Prise en Charge VIH/SIDA à l’Hôpital Catholique Notre Dame de l’Amour de Logpom/Douala.

Lien hypertexte : http://reglo.org/posts/lutte-contre-le-VIH-sida-au-cameroun-prise-en-charge-des-orphelins-et-enfants-vulnerables-du-vih-sida-6242



Franck Jaures Nkoyo

Étudiant en licence II Anthropologie à l’université de Yaoundé Ngoa Ekélé et pigiste reporter dans le site web 100%jeune Cameroun.