Les filières délaissées qui ont de l’avenir

Il n’est pas toujours aisé de trouver l’équilibre entre le métier qui nous fait rêver, celui qui aura des débouchés et qui rapportera suffisamment pour avoir une vie décente sans toutefois avoir des regrets d’une mauvaise orientation professionnelle. Retrouve dans cet article, quelques filières négligées qui ont de l’avenir.

Fabien, 25 ans et ingénieur en agriculture a failli tout abandonner quand ses parents l’ont inscrit il y’a quelques années au Lycée technique Agricole de Yabassi dans la région du Littoral Cameroun. « Au début, je n’étais pas fière mais aujourd’hui je me rend compte que j’ai bénéficié d’une très belle orientation professionnelle et d’un bel avenir ». Déclare le jeune homme qui bénéficie désormais des fruits de sa formation.  Beaucoup de jeunes passent à côté de bonnes opportunités de formation et d’orientation, faute d’information adéquates.

Selon Mme Anita Tchuisse, Technicienne Supérieure d’Agriculture en fonction à Ngomedzap, « De nombreuses filières laissées par nos jeunes alors qu’elles sont porteuses pour leur carrière professionnelle. Nous avons par exemple des filières telles que la couture, la coiffure, l’esthétique, stylisme, la menuiserie, la maçonnerie, l’agriculture et bien d’autres encore que nous ne puissions tout citer. Toutes ces filières ne sont nullement négligées. Elles sont très capitales et rentables surtout pour ceux qui excellent dans les pays sous-développés et en voie de développement. L’avantage ici réside sur plusieurs plans en ce sens qu’elles offrent au jeune nouvellement sorti de son école de formation d’avoir une très grande compétence technique et prête à travailler à son propre compte et rechercher en même temps le travail chez les grands recruteurs. »

En plus de ces éléments, l’on apprend que ces filières offrent au jeune une grande vision sur l’organisation et le montage des projets, il est donc capable grâce à son auto-efficacité, de créer des activités génératrices de revenus, devenir professeur et ouvrir des centres de formation pour former et employer d’autres citoyens qui sont dans le besoin. Il peut aussi aisément travailler avec dans grandes ONG qui pourront financer ses projets afin qu’il puisse démarrer dans l’entreprenariat et avoir ses entreprises.

« Il est bien vrai que nous rencontrons des obstacles et des difficultés dans tout ce que nous entreprenons mais, la solution réside dans la persévérance et l’endurance en toutes choses. Dans la filière agriculture par exemple, le jeune sera hyper épanoui professionnellement et pourra employer des personnes pour lancer les grandes plantations, puis commercialiser tous les produits issus de ses récoltes ».

De nos jours il n’y a plus de filières à négliger car le « Nyama » se fait partout il suffit de prendre au sérieux et de se mettre travail pour garantir son avenir.

Réalisé par Franck Jaures Nkoyo avec l’expertise de Mme Anita Tchuisse, Technicienne Supérieure d’Agriculture en fonction à Ngomedzap.



Franck Jaures Nkoyo

Étudiant en licence II Anthropologie à l’université de Yaoundé Ngoa Ekélé et pigiste reporter dans le site web 100%jeune Cameroun.