Un paludisme très dangereux émerge en Asie du Sud-Est

Une étude de la société américaine de médecine tropicale et d’hygiène révèle que la forme la plus mortelle de paludisme, se propage rapidement en Asie du Sud-est, plus précisément en Malaisie.

En effet, ce paludisme dû à une forme particulière du parasite appelée le Plasmodium knowlesi, représente 68 % du total des cas diagnostiqués en Malaisie, contre seulement 5 % il y’a quatorze ans. Cette variété de parasite était jusque-là connue pour provoquer le paludisme chez les singes. A présent, le Plasmodium knowlesi est responsable de formes mortelles chez les humains et se trouve en cause dans les cas les plus sévères de paludisme à Bornéo (Malaisie). C’est trois fois plus que l’agent le plus commun, le Plasmodium falciparum. « Le parasite à l’origine de l’infection se reproduit toutes les vingt-quatre heures dans le sang, beaucoup plus rapidement que ce que l’on observe dans les autres formes de paludisme, ce qui en fait l’un des plus dangereux », explique Balbir Singh, auteur de l’étude et chercheur à l’université de Sarawak en Malaisie. Le parasite se transmet du singe à l’homme par le biais des piqures de moustique. « Mais il se pourrait qu’il se transmette déjà de l’humain à l’humain », redoute le scientifique.



Franck Jaures Nkoyo

Étudiant en licence II Anthropologie à l’université de Yaoundé Ngoa Ekélé et pigiste reporter dans le site web 100%jeune Cameroun.