Téléphonie : désormais, c’est à neuf chiffres

Le secteur de la téléphonie au Cameroun connait un développement exponentiel sans précédent.


Très peu nombreux en 1999 au moment du lancement des activités des opérateurs mobiles au Cameroun, Camtel, Orange et MTN comptent à ce jour, un chiffre d’abonnés cumulé de près de 16 millions. Et avec l’arrivée sur la scène de Nexttel, le troisième opérateur de téléphonie mobile, on n’est plus loin de la saturation du plan de numérotation téléphonie à huit chiffres. Ainsi, le nouveau basculement qui aura lieu dans moins de deux mois, a pour objectif, selon les responsables de l’ART, d’arrimer notre pays à l’évolution considérable du marché des télécommunications. «C’est dans le cadre d’une réflexion sur le changement du plan de numérotation engagée en septembre 2012 entre le MINPOSTEL et les opérateurs CAMTEL, ORANGE, MTN et plus tard VIETTEL que la mise en place d’un plan de numérotation par services ; téléphonie fixe et mobile a été décidée » indique le dossier de presse édité à la faveur du point de presse que donné par le Ministre des PTT il y’a de cela quelques semaines.

Ce n’est pas la première fois que le plan de numérotation change au Cameroun. Le premier basculement a eu lieu en 2001. Cette année-là, l’on est passé au très ancien planà six chiffres pour les numéros de téléphone à sept chiffres. Cette mutation n’a duré que six ans et en 2007, un nouveau plan à huit chiffres est entré en vigueur. Bientôt, dans 58 jours exactement, il faudra composer neuf chiffres pour entrer en contact avec un correspondant téléphonique. « Le nouveau plan national de numérotation est un plan fermé dans lequel les services sont distingués par les tranches de numéros qui leur sont affectés. L’ensemble de l’organisation du plan a pour objectif de renforcer la clarté du plan de numérotation pour les opérateurs et les utilisateurs. Il permet de disposer des ressources en numérotation d’une capacité théorique de près de 800 millions de numéros. Le choix de ce plan national de numérotation repose sur des fondements à la fois réglementaires, technologiques et économiques. Le choix du nouveau plan a été guidé par un certain nombre de considérations liées à la fois au développement des nouvelles technologies, à la nouvelle réglementation, et au souci de donner une plus grande lisibilité sur la nature du service sollicité » explique les responsables de l’ART et des PTT.

A.A



La rédaction

Article réalisé par l'équipe de rédaction du site web www.reglo.org.