Les premiers médicaments en 3D commercialisés

L’impression en 3D n’est pas à sa première révolution dans le monde de la médecine, elle a déjà fait ses preuves dans la fabrication des implants dentaires sur mesure ou encore des prothèses personnalisées et maintenant des médicaments personnalisés, plus facile à avaler.

Cette découverte pourrait être plus intéressante pour les patients qui ont un trouble de la déglutination ou encore pour les enfants. L’impression permettra également d’assurer une médecine plus personnalisée. En effet, en ajustant le logiciel avec l’impression, les hôpitaux pourraient choisir les doses et imprimer les pilules en fonctions des besoins spécifiques des patients.

En plus, des chercheurs de l’university college de Londres annoncent le développement d’une technique d’impression de différentes formes.En effet, la forme du médicament influence la vitesse à laquelle le principe actif est libéré : la vitesse de délivrance du médicament dépend de son rapport surface/volume. Ainsi, un médicament en forme de pyramide libère ses molécules plus lentement qu’un cube ou une sphère, d’où l’intérêt d’avoir la possibilité d’imprimer le médicament de la forme la plus appropriée.

On se souvient que le projet qui porte aujourd’hui ses fruits, avait été autorisé en août 2015  par la FDA (food and drugs administration) l’impression en 3D grâce à la technologie du Zip Dose, le Spritam, un médicament contre l’épilepsie.



Vanessa Ngono

Etudiante en master II à l'université de Yaoundé I