Personnalité : Quand le prénom décide… ou pas !

A l’approche de l’accouchement, les parents sont surmenés par la layette et différents besoin à cet effet. Cependant, loin d’être une affaire anodine, ça se bouscule en coulisse quant au prénom du chérubin à venir.


« On va l’appeler Jacqueline, comme sa grand-mère. Comme ça, elle sera aussi gentille que son homonyme », nous confie Francis, nouveau papa au sortir de la maternité. Comme lui, nombreux sont les parents qui sont persuadés que le prénom a une incidence sur la vie de l’enfant. Le prénom est un nom personnel qui précède le patronyme ou nom de famille. D’après Anne Bacus, psychologue, « Le prénom a une importance capitale. C'est quelque chose qui nous représente mais qui nous a été donné, qu'on n'a pas choisi. Pourtant, même quand on n'aime pas trop son prénom, il est rare qu'on le rejette et qu'on en change. Si on a tant de mal à s'en défaire, c'est justement parce qu'il est devenu une partie de nous-même. »
Cependant, de là à dire que c’est de lui que dépend notre personnalité, la conclusion est vite tirée. Néanmoins, donner un prénom qui a une connotation négative pourrait handicaper le futur du petit. Il peut être rejeté, voire exclu par l’entourage à cause de cela. De même, donner le prénom d’un génie à son enfant ne fera pas de lui une étoile. Tout est dans l’éducation. Quel que soit le prénom donné, il ne prend tout son sens que dans l’envergure que le porteur lui donnera. Mais en toute chose, il ne faut pas oublier que « Un prénom porte en lui toutes les images qu'il véhicule dans une société donnée à un moment donné », d’après notre expert. Alors, et si on l’appelait Cyprien… ?
 

 

Cyprien Mbita



La rédaction

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