PAS DE TREVE POUR LES ENLEVEMENTS AU NIGERIA

On s’attendait à une trêve, non pas du tout. 60 jeunes dont les plus jeunes ont 11 ans, ont été enlevés, le 26 octobre, dans l’Etat de Borno, épicentre de l’insurrection islamiste, dans le Nord-Est du Nigéria.


Ces deux enlèvements ont jeté de nouveaux doutes sur l’accord de cessez-le-feu que les autorités nigérianes ont annoncé avoir conclu, mi-octobre, avec Boko Haram, et qui prévoyait notamment la libération des 219 lycéennes enlevées à Chibok en avril et toujours aux mains des islamistes.

Tous ces actes remettent en cause les droits des femmes dans le monde plus précisément de la jeune fille. Toutes les actions menées pour libérer les jeunes filles n’ont pas eu d’effet pour l’instant. Même le plus populaire « Bring Back Our Girls » qui a vu l’implication de nombreuses célébrités est resté sans réponse.

Selon HRW (Human Rights Watch), plus de 500 femmes et jeunes filles ont été enlevées depuis le début de l'insurrection en 2009 – une estimation basse par rapport à d'autres chiffres publiés. Les ex-otages sont livrées à elles-mêmes avec de graves traumatismes psychologiques, sans soutien ni protection de la part des autorités nigérianes, et vivent dans la peur d'être à nouveau kidnappées, dans une région en proie à des attaques islamistes quotidiennes, déplore le rapport.

Marilou Ntoumba



La rédaction

Article réalisé par l'équipe de rédaction du site web www.reglo.org.