Marc-Vivien Foé : Vive le Lion !

1 m 88 qu’il faisait. Tout un continent pour les joueurs du camp adverse. Il ne faisait pas bon de sauter à la réception d’un ballon en même temps que lui. Son charisme dedans et hors du terrain faisait de lui le patron incontestable face à ses coéquipiers. Etrange pour celui là qui était pourtant d’un tempérament calme et réservé devant les caméras. S’il y avait une question non répondue derrière un micro, l’illustration se faisait sur la pelouse. Son beau palmarès est d’ailleurs là pour le confirmer. Il a été tour à tour, Champion de France en 1998 avec le RC Lens et en 2002 avec l’Olympique lyonnais ; il a décroché une Coupe de la Ligue en 1999 avec le Racing Club de Lens et en 2001 avec l’Olympique lyonnais. Mais avant cela, il avait fait ses preuves au pays des Lions Indomptables en étant Vainqueur de la Coupe du Cameroun en 1993 avec le Canon de Yaoundé. Avec la sélection nationale, il a remporté les CAN 2000 et 2002. En 2003, il joue le dernier match qui envoie son pays en finale de la coupe des confédérations.

On est le 26 juin 2003 en demi-finale de la coupe des confédérations contre la Colombie lorsqu’un choc provoque chez lui un accident cardiaque. Plus tard, la nouvelle de son décès secouera la planète toute entière. 10 années sont passées, mais personne ne l’a oublié. Il manque, autant que la victoire fait défaut à l’équipe nationale depuis sa disparition et à sa famille qui reste inconsolable. Ici et là, des cérémonies sont organisées pour commémorer sa mémoire, des rues portent son nom, les clubs Manchester City, Olympique Lyonnais ou encore RC Lens ont retiré les numéros (17 et 23) qu’il portait de leurs effectifs. Sa mémoire est bien là, 10 années après. Et comme a dit un autre, « un Lion ne meurt jamais, il dort» à l’exemple de ce prix dénommé « Prix Marc Vivien FOE » qui distingue depuis 2009 et chaque année le meilleur joueur africain de ligue 1 française.
 



La rédaction

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