La journée mondiale de la Contraception

La journée mondiale de la contraception a été lancée en 2007 et se déroule désormais chaque année le 26 septembre. La contraception, ou comment prévenir l’avortement et les grossesses non désirées et/ou précoces.

Le 26 septembre, partout dans le monde entier on célèbre la Journée mondiale de la contraception, elle est soutenue par de nombreuses organisations non-gouvernementales dans différents pays et a pour but essentiel la réduction du nombre de grossesses non désirées dans le monde. Cette journée mondiale s'adresse avant tout aux plus jeunes car un quart des jeunes de 15 à 24 ans a sa première relation sexuelle sans contraception. Chaque année 80 millions de grossesses non désirées surviennent dont un quart se termineraient par des avortements de fortune dans des conditions d'hygiène et de sécurité précaires, entrainant ainsi pas loin de 70 000 décès.

En 2014, dans le cadre de la promotion de la planification familiale, le Ministère de la Santé Publique avec l’appui de ses partenaires techniques et l’association camerounaise pour le marketing social avait offert près de 5 millions  de dollars pour trois années consécutives.
“C’est votre vie, c’est votre avenir, connaître vos options”. C’est sous thème  que s’est  célébrée ce 26 septembre, la journée mondiale de la contraception 2014. L’association camerounaise pour le marketing social (ASMC), offre avec l’appui de ses partenaires techniques et financiers une gamme variée de méthodes et de services de contraception à travers divers produits, dans le but d’améliorer la santé des populations vulnérables au Cameroun. 
Dans l’éventail de ces propositions qu’offre l’ACMS, on distingue les méthodes de courte durée (les préservatifs masculins et féminins) distribués dans le cadre du projet de prévention du Sida en Afrique Centrale.  Les méthodes de longue durée les implants, le dispositif intra-utérine, qui eux, sont distribués dans le cadre du projet Profam.

 Pour le Pr Mbuh, Directeur de la division santé familiale au ministère de la Santé publique, « Les méthodes contraceptives doivent être mises à la portée  de tous les camerounais, pour non seulement réduire le nombre sans cesse croissant des décès de femmes,  dus aux complications liées au non-respect  des espacements de naissance , mais aussi, reculer le taux d’avortement chez les jeunes filles ».



joel Manga

passionné d'écriture, reporter pigiste au magazine 100% Jeune et au site reglo.org.