Harcèlement sexuel, renversement de situation : quand les élèves deviennent des bourreaux

Ce n’est plus seulement une affaire de « prof », même les élèves se mettent aussi à harceler leurs camarades mais aussi leurs enseignants.

De nos jours, le harcèlement sexuel n’est plus seulement ce phénomène où les jeunes filles se font harceler par leurs professeurs ou encadreurs. Nombreuses sont ces jeunes filles qui sont devenus les bourreaux de leurs professeurs. Dans ce scénario, les « profs » deviennent aussi victimes de harcèlement de la part des élèves de sexe féminin.

Tous les moyens sont mis en œuvre pour qu’elles parviennent à leurs objectifs car elles n’ont qu’une finalité : séduire le professeur pour que celui-ci soit clément envers elles lors des interrogations et des corrections des copies, ce qui conduit généralement au phénomène de MST  «moyennes sexuellement transmissibles ». Le pire c’est quand elles utilisent leurs méthodes de séduction pour faire craquer le professeur. Souvent, lorsqu’il est  désintéressé aux « appels de balle » de ces dernières, elles utilisent d’autres méthodes plus avancées. Comme le chantage, les sms…La situation devient pire si elles ont malencontreusement le numéro de téléphone de leur  professeur. Elles passent le temps à appeler le « prof » par son nom et lorsqu’il s’en va se plaindre auprès de ses supérieurs ou qu’il convoque les parents de la fille en question, celle-ci ira dire à ses parents que c’est parce qu’elle avait dit non à ses avances. Cette situation inconfortable laisse place à un bras de fer où c’est la parole de la fille contre celle de son professeur qui, généralement est accusé à tort à cause du mensonge raconté par la jeune fille.

Ce comportement que certaines élèves affichent auprès de leurs éducateurs entraine un esprit de révolte de la part du professeur car il cherchera à créer des sérieux problèmes à la jeune fille et résultat, C’est parfois un échec scolaire en fin d’année ou une exclusion définitive. Notons ici que chez la fille, les conséquences sont immédiates car elle perd non seulement toute une année scolaire, mais aussi une occasion de fréquenter dans les meilleures conditions les années scolaires à venir et surtout, si elle va dans le même établissement.



Franck Jaures Nkoyo

Étudiant en licence II Anthropologie à l’université de Yaoundé Ngoa Ekélé et pigiste reporter dans le site web 100%jeune Cameroun.