En famille : pourquoi la jeune fille est condamnée à la dépendance ?

Très souvent sous-scolarisée et dévaluée par rapport à une personne de sexe masculin, la fille à tendance à plonger dans la dépendance. Education ? Prédisposition naturelle ?tout dépend de son environnement.

 

Dans la famille camerounaise et  africaine en général, le statut social de la jeune fille a en effet, toujours été différent de celui du jeune garçon. Contrairement à ce dernier, toute l’activité de la jeune fille au sein de la famille la prépare à être une future épouse et à tenir un foyer. Très tôt donc, la jeune fille apprend à tenir une maison.

 En d’autres termes, elle ne participe pas aux activités économiques de la société. Et plus encore, elle est exclue des cercles de décision. C’est tout aussi vrai pour les jeunes filles, qui réussissent, malgré tout, à intégrer la vie active car elles restent des simples exécutantes à quelques exceptions près.  

En réalité, dans la famille  africaine, la scolarisation de la jeune fille reste encore un problème crucial. Malgré les avancées considérables, ce combat demeure actuel. Pourtant, le rôle de l’éducation dans le processus d’autonomisation de la jeune fille n’est plus à démontrer. Il est évident que  plus une fille est instruite, plus elle a les armes de son autonomisation. Hélas, généralement, elle ne dispose même pas souvent des instruments élémentaires comme la lecture et l’écriture pour échapper au sort de femme dépendante que lui réserve la société. 

En plus, de la non-scolarisation, le mariage précoce participent aussi à rendre la jeune fille dépendante. Quand elle est donnée trop tôt en mariage à un homme de loin plus âgé qu’elle, elle se retrouve enfermée dans un foyer où jamais, elle ne participera à la prise de décisions, ni n’atteindra son autonomisation.



Vanessa Ngono

Etudiante en master II à l'université de Yaoundé I