Claudia Ngnama : la beauté au service de la santé

C’est une tête pleine et bien faite de sept années d’expériences en marketing qui a ravi devant 126 candidates, la couronne de Miss Santé Cameroun 2019. Claudia Ngnama, puisqu’il s’agit d’elle, a permis à l’équipe 100%Jeune de découvrir son univers et celui du concours Miss Santé Cameroun. Cet interview est donc le reflet de son parcours, ses actions en tant que Miss Santé mais aussi de ses ambitions.

L’élection Miss Santé Cameroun, en quelques mots …

Le concours Miss Santé Cameroun est un concours qui a pour but de promouvoir la santé et le bien-être de la population camerounaise à travers l’image d’une jeune femme. La première édition a eu lieu en 2017 et je suis la troisième lauréate. C’est un concours exceptionnel et très exigeant sur le plan intellectuel et sur le plan des actions sur le terrain. En 2019, nous avions 28 thèmes scientifiques à développer et il était attendu de nous de faire des descentes sur le terrain pour la matérialisation de quelques-uns. Cette édition a duré près de 07 mois pour les 126 candidates inscrites au départ dans les 04 régions du Sud, du Centre, du Sud-Ouest et du Littoral.

Cette année, le concours donne la possibilité aux jeunes femmes âgées de 17 à 30 ans de réaliser leur rêve de participer à cette aventure passionnante. Aussi, il intègre désormais les régions de : l’Ouest, Nord, Nord-Ouest, Extrême-Nord, Est, et Adamaoua. Les personnes intéressées trouveront les détails sur la page Facebook du Comité d’Organisation Miss Santé Cameroun.

Quelles ont été vos motivations pour vous présenter à l’élection Miss Santé Cameroun ?

Le fait que ce soit un concours à thème a beaucoup joué dans ma décision d’y participer. La santé est une préoccupation universelle et quotidienne. Cela m’a donné envie de contribuer à la promotion de ce domaine et, indirectement, apporter une petite pierre à la lourde mission de sauver des vies.

Quelles sont vos activités au quotidien en tant que Miss Santé Cameroun ?

Parmi mes missions, nous comptons celle de relai de communication aux multiples acteurs du secteur de la santé, ma présence sur internet et les médias me permet également de transmettre des informations de sensibilisation du public sur les mesures sanitaires édictées ou recommandées par le gouvernement dans la lutte contre le paludisme, ou même du COVID-19. Miss Santé Cameroun participe aussi à la recherche de donateurs pour les programmes et activités des formations hospitalières publiques et incite différents acteurs publics et privés à venir en aide aux personnes vulnérables.

Vos modèles comme miss au Cameroun, celles qui vous ont donné envie de devenir miss à votre tour ?

Je dois vous avouer que je ne m’intéressais que vaguement aux concours de beauté avant 2019. Cependant, Miss Cameroun 2013, Valérie Ayena, et la sympathie que le public a pour elle depuis lors a retenu mon attention. Je crois qu’elle a pu emporter l’adhésion de la grande majorité de l’écosystème des concours de beauté. C’est une performance que j’aimerais réaliser. 

Et vos projets en tant que Miss Santé Cameroun ? Quelle empreinte aimeriez-vous laisser après votre mandat ?

Avec mon équipe et l’aval du Comité d’Organisation, j’avais élaboré un programme annuel basé sur des actions auprès du grand public à grand renfort de couverture médiatique sur les problématiques du paludisme, du VIH/Sida, de la tuberculose, des dons de sang et de la célébration des journées mondiales du secteur de la santé dans les villes de Douala, Yaoundé, Buea et Maroua principalement. Cela aurait permis d’avoir un impact sur le comportement du public face à ses endémies.  La pandémie actuelle a empêché que cela se réalise. Les partenaires et moi aviserons en temps opportun de ce qu’il sera possible de faire.

Néanmoins, j’ai mené avec bonheur, de nombreux projets parmi lesquels la National Hospital Tour : trois hôpitaux de districts (Nylon, Bonaberi et Cité des Palmiers) et l’Hôpital Laquintinie visités avec une remise de dons ; la Campagne d’Hygiène Corporelle et Bucco-dentaire menée dans la ville de Douala auprès de 500 jeunes et bien d’autres encore. J’espère que le public se souviendra de moi comme d’une Miss de cœur, la Miss du Peuple, la Miss qui a su se restructurer pour contribuer de manière remarquable à la lutte contre le COVID-19 tout en restant sensible aux autres pathologies courantes.

Dans le site Reglo ce mois, nous abordons le thème « des rapports sexuels précoces ». Alors, Quel conseil donneriez-vous à une jeune fille pour l’amener à retarder le plus longtemps possible son premier rapport sexuel ?

Je conseille aux jeunes filles d’avoir un ordre de priorités : d’abord les études, la vie professionnelle et le reste vient toujours en temps opportun.



La rédaction

Article réalisé par l'équipe de rédaction du site web www.reglo.org.