Ces filles qui ont fait la différence…

Nous sommes à des années lumière de l’époque où l’on disait à la fille : « sois belle et tais-toi ! ». De plus en plus, la société tend à laisser libre cours aux jeunes filles de pouvoir se positionner comme des leaders. Etre leader, ne signifie pas seulement être engagé dans de grandes causes sociales. Etre leader, c’est aussi être capable de marquer son temps avec des réalisations originales qui te permettent d’être un modèle pour les autres. Nous avons choisi de te présenter, quatre jeunes filles camerounaises qui ont fait la différence en 2016.

Gabrielle Aboudji Onguene : Une lionne qui fait rêver 

Gabrielle  Aboudji Onguene

Elle n’était pas très attendue, pourtant, son nom a été sur toutes les lèvres à l’issue de la CAN féminine 2016. Désormais, son visage aussi, sera l’un des plus reconnus après ce tournoi continental.
En effet, c’est à cette attaquante de l’équipe nationale de football du Cameroun que l’on doit le tout premier but camerounais de la CAN 2016, lors du match d’ouverture du 19 novembre contre la sélection Egyptienne et où les lionnes ont triomphé 2 buts à 0. Cette jeune fille qui a débuté sa carrière de footballeuse il y a une dizaine d’années dans la ville de Douala, et qui évolue actuellement au sein du club Russe FC Rossiyanka s’est fortement démarquée au cours de cette compétition. Bonne dribbleuse, assez rusée et perspicace dans ses actions, Aboudji démontre une envie de gagner qui séduit tout le Cameroun de manière incontestable. Elle a  été sacrée meilleure joueuse du tournoi par la CAF

 

Rachel Belek : Jeune leader « Réglo » de l’année

Rachel Belek

« Je pense et soutiens que la lutte contre le VIH passe par la femme, car elle est dotée des atouts naturels propices à la sensibilisation. » affirme fièrement  Belek A Ikorong Rachel Mirlaine, cette jeune fille de 22 ans qui depuis l’année 2014,  inscrit ses empreintes dans les actions de prévention du VIH/Sida  et des IST au Cameroun. Rachel est étudiante  en licence de Droit privé à l’Université de Yaoundé II à Soa, mais également à l’école de l’entrepreneuriat à l’INJS. Son implication dans la prévention du VIH débute lorsqu’elle intègre l’équipe des pigistes du magazine 100%Jeune et le site www.réglo.org. Active sur le terrain dans le cadre des sensibilisations de masse, elle croit en l’autonomie de la jeune fille. Rachel a été sacrée meilleur leader jeune à l’édition 2016 du FREJES (le Forum Régional des jeunes en Lutte Contre le Sida.) désignée parmi ses pairs de la sous-région de l’Afrique centrale, pour son dynamisme et  son efficacité. 

 

Crescence Elodie NONGA : Une entrepreneuse du digital

Crescence  Elodie NONGA

En 2016, Elodie Crescence Nonga a remporté deux prix pendant la 2ème édition des i Sessions Awards. Elle a été élue « Best Role model » et « Best social entrepreneur » de cette année. 
En réalité, cette jeune camerounaise éprise du numérique a très vite compris qu’internet ne sert pas qu’à publier, liker et partager des photos, mais qu’il peut permettre de construire une carrière. Du haut de ses 20 ans, Elodie est depuis quelques années l’une des références en matière d’entrepreneuriat numérique au Cameroun. Elle se démarque à travers son blog, « les marches d’Elodie », à travers lequel elle offre aux lecteurs les bons plans touristiques, un focus sur des sites, entreprises et  « lifestyle ».
Toujours en 2016, Elodie a réussi pour la 2ème année consécutive à rassembler des amateurs du digital, des professionnels de la communication et des entreprises pendant le « bloggers Forum » ou le Forum des blogueurs du Cameroun  qu’elle a initié en 2015.
L’ambition de cette marketiste est de « Porter haut les couleurs  du Cameroun à travers ses secteurs culturel et touristique. »

 

Reniss : Celle qui   « nous » a tous entrainé dans sa « sauce »

Reniss

Kien Rennise Nde Aka  est le vrai nom de Reniss, l’auteure de la « sauce », ce titre  à  succès produit par le Label New Bell en 2016.
En effet, elle a fait la rencontre du Monstre Jovi en 2012, qui lui permet de travailler sur d’autres styles, notamment le ‘Dirty Rap’. Mais jusqu’à la sortie de « la sauce », Reniss n’était que très peu connue du grand public. Le message que véhicule cette chanson suscite des polémiques, mais  lorsqu’on l’écoute, on perçoit vite les capacités vocales et artistiques de la chanteuse. Ce n’est peut-être pas son talent qui a été valorisé, mais on a bien l’impression  après la coupe d’Afrique des nations 2017 au Gabon, que Reniss « nous »  tous entrainé dans la « sauce ». Elle a d’ailleurs remporté le Canal 2or 2017 de la catégorie artiste ou groupe de musique urbaine féminin.

 



La rédaction

Article réalisé par l'équipe de rédaction du site web www.reglo.org.