Le multi partenariat : destructeur profond

Avoir plusieurs partenaires sexuels n’est pas un jeu. Le multi partenariat provoque des dommages sur le fonctionnement physique et moral de la personne.

Le multi partenariat mène à des pratiques sexuelles à risque.  Selon une étude sur le comportement sexuel parmi les adolescents et jeunes en Afrique Subsaharienne francophone de Jean Robert Mburano Rwenge en 2013, le taux de  multi partenariat sexuel est le plus élevé au Cameroun, suivi de la Côte d’Ivoire et du Congo. Mais quelque soit la cause d’un tel choix le revers de la médaille peut être lourd à porter.

Tout d’abord, c’est le corps qui encaisse. L’usure physique, les grossesses précoces et non désirées,  les avortements, pour la plupart clandestins, et la mortalité maternelle sont des maux qui s’invitent à un tel choix chez la jeune fille. Le multi partenariat est une porte ouverte aux maladies et infections sexuellement transmissibles (IST) mais également au VIH/Sida chez les jeunes.

Ce n’est pas tout, sur le plan psychologique aussi on peut le ressentir. Il expose le jeune à la perte du contrôle de sa sexualité. Il est certain que pour celui qui entretien des relations avec plusieurs partenaires en même temps, le mensonge devient une activité usuelle. Ce vice s’installe peu à peu et parfois, devient chronique. Cette situation peut, dans certains cas, transformer le jeune en esclave des partenaires qu’il cherche à satisfaire à tout prix et à tous les prix.

Le seul moyen d’échapper à tous ces tracas est de ne jamais franchir le pas du multi partenariat.



Vanessa Ngono

Etudiante en master II à l'université de Yaoundé I