LAB’L « noire et fière de l’être »

LAB’L Noire, un nom d’artiste très particulier…
LAB’L, parce que quand j’étais petite, il parait que j’étais très jolie.  A ma naissance donc, mes parents on choisit de me surnommer « la belle». J’ai voulu garder cette identité pour être reconnu rapidement par ceux que j’aurai perdus de vue entre temps. A LAB’L j’ai ajouté Noire donc, LAB’L Noire parce que je suis noire et fière de l’être.

Le virus de la musique…
On ne contracte pas le virus de la musique. La musique, je la ressens et c’est à l’âge de 14 ans que j’ai véritablement commencé à chanter dans un groupe de jeunes de RNB. Je n’ai pas fait d’école de musique mais je chante comme quelqu’un qui a suivi des cours de musique. Je fais de la musique parce que c’est mon chemin « MY WAY ». Même si aujourd’hui je décide de ne pas sortir d’album je vais passer le temps à embêter mon entourage avec ma passion donc, autant mieux mettre cela au service du public.

Justement en parlant de l’album « My WAY »….
«My way », c’est un album de neuf titres. Dans cet album, je ne parle que de l’amour. L’amour envers Dieu, nos petites sœurs, notre patrie, nos mamans. On y retrouve des titres comme « maman » ou  encore « soldats de la patrie ». Dans ce dernier,  je pense profondément à nos frères, nos pères qui se battent pour notre sécurité. On y retrouve des sonorités tels l’acoustique, le Rnb, l’Afro Pop, le Reggae, le Zouk. Dans cet album, j’ai travaillé avec le slameur Ebene, comme arrangeur Romeo Ola. Cet album, je l’appelle « mon bébé » parce que c’est ma première expérience et pour un début j’ai voulu  m’entourer de personnes en début de carrière comme moi et non déjà des icônes de la musique.
La promotion se passe bien dans les deux grandes villes que sont Yaoundé et Douala et elle va s’étendre très bientôt dans les prochaines villes.

Au sujet de la sexualité de quoi parles- tu avec tes enfants, tes petits frères et sœurs? Parlais-tu de sexualité avec tes parents ?
Parler de sexualité est primordial dans l’éducation de base de l’enfant. Avec les enfants, on parle de ce que leurs corps demandent, ce que leurs amis demandent. Je m’efforce à leurs donner les bases en matière de sexualité. C’est vrai qu’à mon époque les parents ne parlaient pas de sexualité, mais j’ai appris à travers des grands frères et sœurs que j’estimais être des modèles. Bien sûr, comme toutes les jeunes filles, j’ai eu des moments de troubles mais je m’en suis en sortie parce que j’écoute beaucoup. Je conseille d’ailleurs aux jeunes de se rapprocher  des personnes qualifiées pour avoir des conseils.

Aujourd’hui, « Mave wa gan» est sur toutes les lèvres : parles-nous de ce titre et surtout de ce qu’il t’évoque
« Ma ve wa gan » qui est devenu l’hymne… ce titre s’est imposé tout seul.  Je n’ai pas eu à faire de promotion pour ce titre, pourtant il a séduit. C’est une prière pour remercier Dieu. Comme la prière est universelle je m’exprime dans ce titre en langue Ewondo. D’abord, parce que je suis Béti et c’est mon identité, je m’exprime aussi en anglais et en français.



Archange Endale

Etudiante Msc finance et organisation à la Kedge Business School, reporter pigiste site web www.reglo.org.