La lutte contre le paludisme est une affaire de tous !

Organisé  le 22 avril 2016 en prélude de la journée mondiale du paludisme, le forum national pour la lutte contre le paludisme est l’initiative de l’Institut de Recherche pour la Santé et le Développement (IRESADE).  

Tenue cette année sous le thème « défis et perspectives de la lutte contre le paludisme : un point sur le renforcement des capacités », ce forum a voulu donner une orientation nouvelle à la lutte contre le paludisme au Cameroun.

Le paludisme inquiète, il faut faire quelque chose. C’est le message qu’ont tenu à passer les organisateurs du forum national pour la lutte contre le paludisme (FNLP). De l’avis de son  promoteur  Albert Ze, il était question de redéfinir les stratégies de lutte contre le paludisme. Des  stratégies qui selon lui, vont de la prévention de la maladie à la prise en charge et au suivi du malade. A ce niveau, trois principaux paramètres entre en jeu : atteindre la transmission zéro, l’amélioration des soins de santé, et implémenter de nouveaux outils par la recherche. En outre, il a tenu à préciser que la lutte contre le paludisme est une affaire de tous, et ceci en appelant les pouvoirs publics, les responsables sanitaires, les chercheurs et bien évidement les populations à conjuguer leurs efforts pour que ce combat soit une victoire.

Toutefois, l’urgence demeure. Malgré les avancées considérables réalisées dans la lutte, le paludisme reste la première cause de mortalité au Cameroun, et demeure un problème de santé publique dans le pays.  Selon l’enquête de 2014, les chiffres témoignent de l’état de la maladie dans notre pays. 2 millions de cas enregistrés chaque année. Cette maladie à elle seule couvre 30% des consultations dans les formations sanitaires, 46% des hospitalisations, avec un taux de mortalité de 43%.  Une étude statistique qui nous amène à plusieurs interrogations sur le système médical camerounais, malgré toutes les campagnes qui sont mises en œuvre pour l’éradication de cette maladie en Afrique?



Vanessa Ngono

Etudiante en master II à l'université de Yaoundé I